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La dématérialisation des données de santé est un défi de taille pour de nombreux établissements hospitaliers. Avec la bonne solution, ce changement peut néanmoins être l’opportunité, pour les professionnels de la santé, de mieux communiquer afin d’améliorer la prise en charge de leurs patients.
Une solution globale connectée à toutes les sources de données
Lorsque le numérique est arrivé dans le secteur de la santé, la majorité des établissements ont fait le choix d’une digitalisation par silo, notamment par souci de sécurité. Aujourd’hui, les professionnels de santé comme les spécialistes des systèmes d’information s’accordent à dire que la donnée digitale à plus de valeur lorsqu’elle est partagée, avec une garantie de sécurité stricte. Ruggero Pizzo - directeur BU Digital Solutions au sein de Konica Minolta - un acteur majeur de la transition numérique des organisations, voit dans les solutions informatisées à 360° de véritables atouts pour les établissements hospitaliers : « Cela permet de réunir à la fois les données administratives de l’établissement, des patients ainsi que leurs données médicales. Aujourd’hui, nous proposons une solution appelée OnBase Hyland qui gère les process administratifs et back-office, comme les factures d’achat, les contrats de travail ou les documents d’admission, mais également les documents médicaux, comme les rapports d’analyses biologiques ou les comptes-rendus IRM. Il s’agit d’une sorte de surcouche logicielle qui se connecte avec toutes les sources d’informations pour les agréger, ce qui permet de faciliter le travail des soignants et du personnel de l’établissement. »
Différentes expertises pour répondre à toutes les problématiques
La mise en place d’une solution globale nécessite néanmoins de faire appel à des experts dans plusieurs domaines comme des archivistes, des opérateurs de dématérialisation et des spécialistes IT. « Un établissement hospitalier nous avait demandé de numériser des milliers d’archives médicales. Grâce à nos partenariats avec différentes entreprises expertes, nous avons pu proposer la solution la plus adaptée. », explique Jean- François Théard, Head of ITS Business Unit au sein de Konica Minolta, « Nous intégrons l’outil de numérisation, mais aussi les compétences pour mettre en oeuvre un centre de dématérialisation en interne. En ajoutant un module RH, nous facilitons la mise en place d’une solution de signature électronique. La gestion de l’archivage des documents à vocation probatoire est également prise en compte. En appréhendant la problématique de façon globale et en coordonnant toutes les compétences, cela permet à l’établissement d’avoir un seul et unique interlocuteur. » Efficace en apparence, la mise en place de ce type de système global complètement décloisonné et interopérable pose cependant la question de la sécurité des données. Là aussi, Konica Minolta a fait le choix de s’appuyer sur un expert, avec l’acquisition récente de PARTITIO, une entreprise française qui accompagne les organisations dans la digitalisation des flux métiers et l’infogérance des infrastructures informatiques en cloud privé depuis 20 ans.
Des solutions informatisées évolutives
Konica Minolta a fait partie des groupes de travail lancés dans le cadre du Ségur, aux côtés d’autres experts, dans l’objectif de faire évoluer les solutions proposées pour qu’elles continuent à améliorer le parcours patient tout en facilitant le travail des soignants. On retrouve d’ores et déjà les résultats de ce travail de réflexion sur le terrain, comme on peut le voir dans les derniers projets menés par Konica Minolta : « Pour répondre à la demande d’un groupement hospitalier multisites avec 170 établissements, nous avons créé un portail patient dialoguant avec les différentes technologies des hôpitaux. Nous sommes en train de créer une application de gestion des locaux, qui permet d’avoir une cartographie complète des salles et des unités de soins, avec la position de chaque équipement. » annonce Ruggero Pizzo. Il est important de s’adapter aux besoins des établissements de santé, mais aussi aux évolutions réglementaires et éthiques. Konica Minolta mène aussi une réflexion de fond sur la gouvernance des données, dont l’objectif final est d’obtenir « une information disponible, quelle que soit sa source, au bon moment, pour la bonne personne et de façon complètement sécurisée », conclut Jean-François Théard.
Camille Benkahla
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