Interview de M . Michael De Block, DSI du GHT du Vaucluse
Interview de M . Michael De Block, DSI du GHT du Vaucluse Hôpital d'Avignon sur la "cleanroom", une salle de secours mobile pour redémarrer un hôpital après une cyberattaque.
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Le domaine de la transfusion sanguine va connaître deux nouveautés. La société GPI France propose deux outils pour faciliter la surveillance des patients et sécuriser la traçabilité et la délivrance des produits sanguins. Des solutions novatrices afin de simplifier cette gestion très délicate et encadrée.
Chaque année, près de 3 millions de poches sont administrées à des patients transfusés. Accidents, maladies, opérations chirurgicales… Les besoins sont nombreux. Durant la transfusion, des effets indésirables peuvent surgir (nausées, fièvre, démangeaisons, essoufflement…). Une infirmière hospitalière doit alors passer régulièrement relever les constantes du patient selon un rythme prédéfini (avant la transfusion, après 15 minutes, après 30 minutes, au bout d’une heure et demie et en fin de transfusion, par exemple).
Pour remplacer ces passages, la société GPI France propose VitalGuard, une solution qui permet de relever automatiquement ces valeurs. Le patient est équipé de deux capteurs : l’un sur la poitrine, l’autre dans l’oreille (voir photos ci-contre). Les signaux envoyés par ces appareils sont transmis, via un smartphone dédié, à une plateforme qui va décoder les informations reçues et permettre l’accès aux données vitales du patient. ECG, rythme cardiaque, tension, saturation en oxygène, rythme de respiration et température sont scrutés tout au long de la transfusion et centralisés sur un tableau de bord accessible depuis le logiciel Cursus.
Le directeur technique de GPI France, Didier Guyot-Walser, explique que « la solution peut être paramétrée pour déterminer la fréquence des relevés. Par ailleurs, un enregistrement des constantes à la demande est possible, ainsi qu’une copie d’écran des courbes, pour tracer une éventuelle dégradation des constantes. »
Le tout, avec un système d’alerte, évidemment, pour prévenir les équipes de soins. « La surveillance devient automatique », souligne le directeur technique.
La seconde solution est issue du partenariat de quatre acteurs :
Cette solution embarque avec elle un protocole d’ouverture sécurisée de la porte du réfrigérateur.
Elle supervise l’identification du patient, renseigne sur l’emplacement de la poche, organise la double vérification et enregistre l’opération dans Cursus. Le tableau de bord web proposé par l’application donne un récapitulatif du contenu de chaque frigo et de l’historique de chaque poche. Température, péremption, demandes de quarantaine et gestion des retours vers l’EFS (Établissement Français du Sang) sont ainsi facilités.
"Si par mégarde, la mauvaise poche est sortie du frigo, une alerte est émise en temps réel", détaille Christophe Carat, responsable du développement informatique chez GPI France. "Via ces technologies, nous rendons le système intelligent."
Le système permet également d’assurer une gestion à distance des unités de réfrigération des poches. « Un aspect non négligeable pour les GHT (Groupes Hospitaliers de Territoire) », souligne Didier Guyot-Walser.
Autre caractéristique mise en avant par les industriels : le respect du développement durable. La solution est livrée clé en main avec le scanner, les imprimantes, l’ordinateur et l’unité de réfrigération. Mais elle peut également s’adapter à un réfrigérateur déjà en place dans l’établissement, ce qui présente des avantages certains en termes d’éco-responsabilité et d’investissement.
Marion BOIS
Interview de M . Michael De Block, DSI du GHT du Vaucluse Hôpital d'Avignon sur la "cleanroom", une salle de secours mobile pour redémarrer un hôpital après une cyberattaque.
Cela faisait plus de 20 ans que le dossier de la désinfection des Dispositifs Médicaux réutilisables (DMR) n’avait pas été passé au peigne fin. Le précédent guide émanait du Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France (CSHPF) et le du Comité Technique National des Infections Nosocomiales (CTIN), soutenus par le Ministère de l’Emploi et de la Solidarité.
Rencontres au siège de Dell Technologies à Montpellier sur le thème de : L'IA et la Santé .
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